Un pays qui nous en mis plein les yeux tout du long… malgré un circuit touristique bien tracé (et qu’on a pas forcément envie de quitter vue que pas mal de zones sont déconseillées par le MAE pour cause de conflits entre des mouvements indépendantistes locaux et le gouvernement)… mais pas encore trop fréquenté !
Le pays au milliers de pagodes (terme qui recouvre temples, stupas, chedis), de Buddhas… et de capitales !
Où on a été frappés par la dévotion et le sérieux de la foi bouddhiste (il est dit que les plus démunis donneraient jusqu’à 30% de leurs revenus), attestée par la foule qui va en pèlerinage dans les nombreuses pagodes auxquels ils contribuent par leurs dons, le fait que chaque homme est tenue de prendre la robe monastique au moins une semaine dans sa vie… et l’omniprésence des moines, en carmin, et nonnes, en rose… qui vivent grâce à l’aumône et aux dons également.
Un pays très coloré, riche, fascinant... mais ou l’on a le sentiment de revenir quelques années en arrière, si ce n’est pour les smartphones. également conservateur (femme tenues de se couvrir genoux et épaules), sous le joug d’un régime autoritaire (25% de l’assemblée nationale est réservée à l’armée) en recherche d’unité nationale (vs la réalité de la diversité ethnique du pays, avec 135 ethnies différentes) à tout prix (les rohingyas vous en diront tant), avec l’un des niveaux de dépense de santé les plus bas au monde.
Pour vous mettre dans l’ambiance un peu de musique traditionnelle :
Hpa-An, ses caves (1,5 jours)
Après avoir passé le pont de l’amitié Myanmar-Thaïlande, nous avons filé tout droit vers Hpa-An.
Première ville de notre séjour au Myanmar, encore assez peu touristique et coup de cœur de votre voyage – les trois sont peut-être liés. C’est là qu’on a découvert les marchés Birmans – haut en couleur, la / les tenues traditionnelles – longyis pour les femmes et les hommes, le Thanakha qui couvre et protège les visages en formant de beaux motifs… la betel omniprésente dans la bouche des hommes et qui rend leur salive rouge.
Revers de la médaille, la pauvreté est palpable.
C’était aussi nos premières caves (d’une tréééés longue série) dans la région de Hpa-An surnommée Baie d’Halong terrestre. A 6 en tuk-tuk on a sillonné les environs, des caves abritant des statues Buddha, des caves avec des Buddha incrustées dans la roche, des caves avec un petit côté disco (du fait des néons multicolores placées autour des buddha)… mais aussi des pagodes perchées en haut de rocher ! Et une cave refuge de chauve souris censées sortir à la tombée de la nuit qui nous ont fait faux bond.
Et le clou du spectacle la montée des 4000+ marches du Mont Zwekabin au petit matin, avec le soleil se levant derrière nous, en croisant les porteurs en montant et les fidèles Birmans en descendant !

Mawlamyine et ses alentours (1,5 jours)
Après une belle descente de 2h le long de la rivière dans une pirogue motorisée privatisé involontairement nous arrivons à la première capitale de la Birmanie Britannique, dont le passage n’a pas laissé grand trace.
Aussi vite débarqués de notre pirogue, on repart visiter des pagodes (qui peuvent être des stupas, des temples…), dont la plus fameuse la pagode Kyaikthanlan. On y a par ailleurs rencontrer un moine (bouddhiste of course) assez prosélyte, mais pas très clair.

Et peut-être en contraste avec Hpa-An, c’est la ville qu’on a le moins apprécié, depuis le début de notre voyage. Un mélange de manque d’éclairage public, de chiens errants et ville pas très vivante (même le front de mer n’est pas folichon, le marché de nuit n’étant en fait composer que de stands de nourriture à base de fruits de mer). Nous qui n’en sommes pas trop fans, nous nous sommes quasiment systématiquement déplacé en tuk-tuk.
Dans le coin, beaucoup plus sympathique, en scooter, on a aussi vu le plus grand buddha couché du monde (ils sont en train de construire juste en face son rival – alors que celui ci est encore en travaux)


… et l’île de l’Ogre (Bilu Island), son artisanat (travail du bois, du caoutchouc…), son temple hindouiste .


Yangon, la nébuleuse (1,5 jour)
Cap sur Yangon, la capitale économique du Myanmar – et capitale tout court jusqu’en 2005, où le gouvernement a annoncé un changement de capitale… ou plutôt 2011 en réalité ou la construction de cette nouvelle capitale a pris fin.
Yangon on en avait entendu plutôt du mal, et à notre arrivée, on a été un peu déstabilisés par la foule, l’agitation, les embouteillages… en un mot le bordel de la ville.

On a bien suivi les conseils de xxx et du coup après on s’y est fait, et au final après un deuxième séjour on s’y sentait pas mal du tout. En plus vu que les rues du centre sont numérotées c’est assez facile de s’y retrouver !
Dans le centre le quartier colonial, avec moult vestiges de la colonisation britannique.


Mais c’est surtout là qu’est LA pagode la plus importante du pays, pagode Shwedagon, pas seulement parce que c’est la plus richement décorée, mais surtout parce que serait enterré sous la stupa principale 5 cheveux de Buddha.
Elle est magnifique, et en plus bonus on a pu honorer l’animal astrologique Birman du jour de notre naissance.
En astrologie Birmane le chiffre 8 est très important :
- 8 jours de la semaine (ils divisent le mercredi en deux pour obtenir ce chiffre)
- 8 animaux sacrés
- 8 planètes
- A chaque jour de la semaine correspond un animal :
- Lundi = ; mardi = lion ; mercredi matin = ; mercredi après-midi = ; jeudi = dragon; vendredi = ; samedi = ; dimanche =
- Et votre animal astrologique vous est attribué en fonction de votre jour de naissance
- … en découle des traits de personnalité différents


Ce qui nous a totalement réconcilié avec Yangon c’est le train circulaire (enfin il n’était pas vraiment circulaire, au moment où on y était parcequ’il y’avait des travaux, et donc on a du faire demi tour au terminus), ses marchands ambulants qui arpentent le train pour vendre mangue, ananas, eau, plats à base de nouille.. et autres gourmandise.

Par contre on a été moins convaincu par le Bogyokke market, le Zegyo market de Mandalay un peu dans le même genre est biiiien mieux.
Nay Piy Daw, capitale fantôme (deux demi journées)
De Yangon, l’ex-capitale survoltée (ça a aussi été le centre d’énormes manifestations contre le régime en xxx) nous sommes passés à Naw Pyi Daw, la capitale officielle et « fantôme » du régime depuis 2011, loin du peuple, loin de tout… construite en l’espace de 6 ans, elle compte plus de grands bâtiments / ministère que d’habitants.

Elle n’est pas non plus totalement désertée comme le suggère cet article du Guardian, mais il y’a peu de gens dans la rue, sur les routes, peu de boutiques. Il n’y a absolument pas de centre ville et même les ambassades, sièges d’ONG se trouvent plutôt à Yangon.
On voulait visiter le musée national, faire le tour des bâtiments, mais des petits problèmes techniques de moto manuelle nous en on empêchés. On se contentera du parc de la fontaine et de quelques grandes artères.
Le côté un peu cocasse c’est que ça n’est pas du tout touristique, et donc tout devient plus compliqué :
- On ne peut s’y rendre depuis et partir vers 2 destinations, Yangon et Mandalay
- Il n’y a pas d’hostel pas cher, le minimum qu’on ai trouvé était un resort dans une des 2 zones d’hôtel de la ville, avec piscine, salle de sport…
Mandalay siège de la royauté et ses environs (1,5 jour)
Parti vers 12h de Nay Piy Daw nous arrivons en fin d’après-midi à Mandalay, juste à temps pour déguster un délicieux curry chez xxx.
Beaucoup de villes que l’on a visité on été des capitales royale à un moment ou un autre de l’histoire du Myanmar, parce qu’à l’origine il s’agit d’un pays constitué de plusieurs royaumes et qui a subit de nombreuses influences (Inde, Siam, Chine…). Mandalay n’échappe pas à la règle, avec la particularité qu’elle a été la dernière capitale royale, c’est dans son palais que le dernier roi résigné a capitulé face aux britanniques remontant l’Irrawaddy, sonnant la fin de la monarchie et une halte de l’indépendance du pays.
Mandalay c’est l’étape qu’il est conseillé de sauter si on a pas trop de temps au Myanmar, mais on a bien apprécié cette ville in fine, plus tranquille que Yangon… et surtout ses alentours.
En vérité comme on était un peu pressé par le temps, et du coup on a accordé peu de temps à la ville de Mandalay en elle-même (on a pas été à xxxxx)… et on s’est plutôt concentrés sur les charmants alentours, en scooter (xxxkip).
En une journée bien remplie on ainsi pu découvrir :
- 2 anciennes autres capitales Royales :
- Amapura > à 10h le matin pour l’aumône Des Moines, et en fin d’après midi avec l’intention d’assister au coucher du soleil depuis le pont de U Bein, mais la foule nous a fait fuire.

2. Inwa / Ava : Avec ses multiples pagodes (Nogatataphu et autres) et monastères (Bagaya, Hlee Hlaing Shin). Possible d’acheter un billet pour l’ensemble pour 25000 Kip, et de juste faire à pied et en scooter pour ne pas prendre les calèches à cheval.

Là où on a mangé le meilleur repas de notre séjour en Birmanie – c’était aussi le mois cher devant la pagode de XX
- Une procession impromptue.
- Et Sagaing, la capitale spirituelle du pays, avec plus de 300 pagodes et 6000 moines. Dont on a gravi la Sagaing Hill à pied.

De Mandalay, on aura vu principalement le quartier des « tailleurs de buddha », que nous avons traversé par hasard en scooter….
et le génial marché Zegyo, où Raphaëlle a enfin pu trouver le longyi de ses rêves et la pagode d’à côté.
Bagan, site archéologique (2,5 jour)
Pas encore repus de pagodes, nous avons fait route vers Bagan, ou plus précisément Nyuang U où nous séjournons. Et c’est en route justement que nous avons rencontré un couple de chilien super sympas avec lesquels nous avons cheminé pendant une dizaine de jours.
Bagan c’est LE site historique incontournable du Myanmar, imaginez une plaine, ancienne capitale de l’empire du même nom, emplie de pagodes – il y’en aurait plus de 3000 – d’une assez grande diversité (même si il y’a un modèle phare qui se retrouve un peu dans toute la zone). Ce tableau idyllique est complété chaque matin par des montgolfières qui pour la somme modique de 300$ permettent de contempler Bagan du ciel, mais qui au final ajoute surtout au charme pour les touristes terriens.
En effet, à Bagan nous avons comme tout bon touriste, suivi un rythme un peu particulier : lever à 5h pour aller assister au lever du soleil, petit-déjeuner à l’auberge, repos ou départ illico pour visiter d’autre temples, déjeuner tardif, repos et enfin départ sur les chapeaux de roue pour assister au coucher du soleil.

Encore faut-il trouver le bon spot pour regarder lever et coucher de soleil, ce qui revient de plus en plus ardu voire impossible… le gouvernement, l’administration locale, les locaux (?) ont décidé de fermer les temples et les terrasses de ceux-ci. Pas une mince affaire avec quelques centaines de temples, nous direz-vous… et pourtant cadenas et branches pleines d’épines ont bien été placées presque partout.
Sur cette fermeture de temple qui s’est brusquement accelérée fin 2018, plusieurs théories / explications :
- L’explication officielle numéro 1. Ce serait pour protéger les touristes suite au tremblement de terre de 2016… sauf que de fermer les temples encourage juste les gens à monter sur des pagodes à l’arrache et donc ne réduit pas vraiment le danger. De plus une des pagodes les plus populaire par le passé, est totalement escaladable dans la journée.
- L’explication officielle numéro 2. Ce serait pour protéger les bâtiments… peut-être la théorie qui se tient le soit sauf que vu les restaurations qui ont été effectué on est pas supers convaincus
- Théorie plus officieuse, ce serait pour encourager un tourisme de luxe et faire s’éloigner la foule de « backpackers », en effet avec les temples fermés pour la plupart les seules options restantes sont les montgolfières, des sites payants ou bien la nouvelle tour d’observation qui vient d’être construite
- Notre théorie, certains locaux ferment eux-mêmes des pagodes et vendent l’accès aux touristes (le deuxième soir on a été pas mal approché par des gens qui nous offrait des spots ouverts contre une rémunération).
Après un premier lever dans un spot officiel assez fréquenté, mais avec une belle vue, nous avons passé une après-midi entière le premier jour à chercher un temple ouvert d’où contempler le coucher avec l’aide de maps.me. Ça e-mail été l’occasion de visiter au petit bonheur la chance des pagodes.
Nous avons fini pas trouver un temple bien sous tout rapport ou nous avons été voir sunset et sunrise le matin suivant.

Le deuxième soir, après la visite des temples principaux (Ananda, Thakyapone, Shwe gu Gyi, Dhamma Yan Gyi, Htilominio)) et de ceux au bord de la route qui attiraient notre œil nous avons zig-zagé près de la pagode et fini par repéré des gens en haut d’une pagode !

Bagan nous avait fait rêvé avant d’y être allés, on avait vu les coucher de soleil flamboyant et le lever de soleil aux couleurs incroyables parsemés de montgolfière. Bagan en effet c’est magnifique, et puis ça beau être touristique (c’est le seul endroit de Birmanie où les vendeurs étaient vraiment « agressifs » dans leur approche commerciale)… la zone est tellement grande qu’on s’est retrouvés à arpenter seuls (avec les chiliens au travers des temples, et qu’on a pu visiter sans trop de cohue les temples principaux. Mais on a été un tout petit peu déçus sur le moment, justement par ces couchers et levers de soleil, peut-être était-ce dû à la période (saison sèche encourageant pollution et brume de chaleur), au fait que les photos sont bien retouchées, à la difficulté à trouver un lieu où les admirer… Mais en y repensant on se dit que c’était bien beau.
Kalaw-Inle, un trek animé
Après cette orgie de temple, place à la nature. Après avoir hésité à faire un trek légèrement moins coté (Pindaya-Kalaw en 3 jours), nous sommes resté sur l’incontournable trek de 3 jours entre Kalaw et Inle.
Kalaw petite ville de montagne très sympathique où poser son sac pour la nuit, avant le grand départ.

Avec seulement un petit sac (notre grand sac à été acheminé directement à notre questhouse à Inle) et dans un groupe de 6 (38000 / personne chez Sam’s family) nous avons joyeusement relié Kalaw à Inle en 3 jours et 2 nuits !
Des beaux paysages (surtout le premier jour), mais surtout l’occasion de faire des homestays dans des villages d’ethnies différentes.
En vrac, le fait d’avoir vu de plus près le travail des champs, le tressage de panier, d’assister à un match de Chinlon endiablé, de s’être fait inviter pour le thé par une famille Pa Oh, d’avoir assisté à des chants et danses par les petites filles Pa Oh…
et d’avoir appris pleins de choses sur le Myanmar et les Pa Oh grâce à notre guide Shelly (le confirmation entre autre que les choses évoluent peu à peu vers moins de conservatisme).
Attention anecdote : On a aussi eu un petit shot d’adrénaline sur le chemin avec une rencontre impromptue. Notre chemin nous a conduit dans les buts de la compétition de « feux d’artifice » d’un village Pa Oh du coin. En réalité il s’agit pour les hommes du village une fois dans l’année sur 3 jours de faire une compétition de lancer de rocket en dansant et s’alcoolisant. Gagnent ceux qui ont réussi à viser le carré de terre sur la colline d’en face qui sert de goal (il est délimité par des petits drapeaux orange). On avait pris un peu à la rigolade les alertes de notre guide Shelly la veille, mais on s’est mis à franchement sprinter après qu’une roquette ait atterri à 50 mètres derrière nous.
petite vidéo du « rocket festival »
Inle, lac enchanteur
Ce lac était le point d’arrivée de notre trek, avec une traversée prévue pour atteindre Nuang Shwe où nous résidions.
Il est parfois décrié comme très, trop touristique, mais en mi-saison ça ne nous a pas paru être l’usine décrite par certains. En réalité nous avons été séduits dès le départ.
Il faut dire que nous l’avons traversé en pirogue à moteur en milieu d’après-midi, que nous avons pu voir les pêcheurs (vrais, faux?) à l’œuvre et piquer une tête dans le lac.
Mais vraiment c’est au petit matin et en fin de soirée que le lac a revêtu ses plus beaux atours : au petit matin, la sensation tenace d’être dans un conte, filant sur un lac brumeux où se confondent eau et ciel, et où des superbes pêcheurs aux filets coniques glissent au fil de l’eau (pas grave qu’ils jouent un rôle) … et la conclusion heureuse d’une longue journée avec un beau coucher de soleil que nous avons admiré en barbotant dans le lac.

Entre les deux, la richesse de la vie autour du lac nous a soufflé. Les villages sur pilotis notamment et la vie qui s’organise sur l’eau, tous les habitant.e.s se déplaçant en pirogue ! Nous avons d’ailleurs mangé dans une maison sur pilotis.
Le reste de la journée en pirogue, de canaux en canaux, de rives en rives, nous nous sommes promenés dans un marché « flottant », un splendide jardin flottant et nous avons poussé jusqu’à l’ensemble de pagodes d’Indein.
La seule chose qui nous a un peu déçu, c’est la visite d’ateliers… de tissage, d’ombrelle et de travail de l’argent pas très mémorables (sauf celui de la fabrique de cigare).
Bref une super ballade en pirogue avec Paw Paw pour 30 000 Kyats.
Loikaw et ses ethnies
On fait ensuite une étape impromptue à Loikaw, sortant un peu du circuit classique à l’impulsion de nos co-voyageurs chiliens! Nous avons sillonné les alentours, le temps d’une brêve plongée dans la diversité ethnique du Myanmar (135 ethnies recensées), en visitant des villages plus petits groupes ethniques que les Pa Oh.
Après Naw Piy Daw, c’était aussi l’occasion de se rappeler qu’on visitait un pays sous régime autoritaire… puisque cette zone est moins touristique car elle a été ouverte il y’a seulement 5 ans au tourisme, des combats faisant rage entre les indépendantistes Kayah et le gouvernement auparavant ! En effet face à la volonté d’unifier le pays, par la force, en essayant d’affaiblir le sentiment d’appartenance à une ethnie… s’opposent des mouvements indépendantistes (dans le nord du pays interdit aux touristes notamment) et tout du moins une volonté de préserver la culture locale.
Plus d’infos ici sur notre passage à Loikaw !
Yangon, la familière
Un bus de nuit plus tard, et nous voici de retour bref à Yangon, juste le temps d’une matinée pour visiter deux Bouddhas intéressants et nous laissons les chiliens et nous dirigeons vers notre premier volontariat de notre séjour.
De retour quelques jours plus tard on fera un ultime tour du quartier colonial et ses bâtiments emblématiques !
Centre de méditation de Thabarwa, une expérience extraordinaire
A 1h de Yangon (quand cela roule bien), c’est un tout autre monde. Centre de méditation, tenu par des moines… c’est en réalité plus un village, avec toute une action caritative mise en place > 2 « hôpitaux », des terrains mis à disposition gratuitement.
Des volontaires birmans interviennent régulièrement, des volontaires étrangers (coucou) sont aussi présents, installés dans un bâtiment spécial et nourris en partie par les aumônes des moines attachés au centre.
C’était une experience assez particulière :
- On a vraiment découvert un autre aspect du Myanmar
- On a pu participer à l’aumône côté moine et en découvrir le fonctionnement
- Les villages / quartier sont à l’initiative de la venue Des Moines (cela permet aux habitants de gagner du mérite en donnant aux moines)
Les processions sont bien réparties et parfois très bien organisées :
- Avec une personne qui précède les moines pour annoncer leur arrivée dans une rue.
- Les donateurs / fidèles se place dans la rue et apprêtent leur don (beaucoup de riz, mais aussi pleins d’autres choses).
- Le moine le plus senior se place en premier.
- Des collecteurs sont présents à côté des moines et récupèrent les différents types d’offrandes. Chacun est dédié à une tâche : l’argent, le riz, les produits emballés, les plats à base de poulet, poisson…
- Les moines récupèrent uniquement le riz cuit dans leurs bols, puis les vident dans un plus grand seau…. pour que les fidèles puissent continuer à placer le riz cuit dans leur bol.
- Les donateurs placent un peu de riz dans chacun des bols des moines de la procession. Et en retour, les moines bénissent les personnes qui ont fait un don
On a été frappé par le manque de moyens général :
- Comme mentionné le Myanmar est un des pays en bas de l’échelle en termes de dépenses de santé par habitant… au point que des institutions « privées » prennent le relais
- Et ce qui était mis à disposition était mieux que rien bien sûr, mais les hôpitaux correspondaient plus à des dortoirs géants et la visite des médecins (malgré le partenariat avec l’université de médecine) n’était pas quotidienne.
- Au quotidien ce sont des volontaires sans formation médicale birmans et étrangers qui interviennent auprès des malades… donc par exemple les volontaires étrangers tous les jours allaient soit participer au lavage des malades, au nettoyage des plaies et autres, faire de la physiothérapie, soit amener les malades incapables de se déplacer prier à la pagode (il y’avait quelques fauteuils roulants).
- À côté de participation aux aumônes, cours de Birman par un des patients, méditation collective… et les trucs du quotidien cuisiner pour l’ensemble des volontaires pour le soir avec le reste des dons, faire le ménage dans les dortoirs
- en bref on était assez admiratif des résidents long termes du centre !
En complément de cette boucle, nous avons hésité à :
- faire une escale plage à Ngapali, mais c’est quand même à 9h de route de Yangon
- Se rendre à Hsipaw en train depuis Mandalay (ce serait le trajet le plus « scenic » de birmanie) et à y effectué un trek
- Prendre pour base Pindaya pour un trek de 3 jours vers Kalaw, tout en profitant au passage pour visiter sa célèbre grotte aux 1000 buddhas, quitte à enchaîner ensuite
- Nous avions un doute quand à Mrauk U au début du séjour, mais puisque qu’il y’a eu des fusillades sur la zone historique même lorsque nous étions au Myanmar, peu de doute subsistait
- Continuer vers le Sud, après Hpa An… vers Dawei et autres nous a brièvement traversé l’esprit pour continuer le voyage avec nos amis chiliens (mais à l’opposé de la suite de notre voyage).
- Faire un détour par le rocher d’Or entre Hpa An et Yangon où faire une pause à Bago / Pégu ou Thaunggyi pour compléter notre tour des ex-capitales