Un séjour qui a commencé sur y les chapeaux de roue, pour prendre un tour un peu plus lent – et c’est tant mieux – alors que nous rejoignons une partie de la famille de Jimmy !
Du Laos, on retiendra les transports disons dépaysants. Forcément bondés et qui ne passent pas toujours. Spoiler il y a donc pas mal d’histoires de trajets homérique dans la suite de l’article.
Niveau nourriture, entre quelques mets français (sandwichs), cuisine thaïlandaise et fruit Shake on s’est régalés. Avec en bonus, les soupes de nouilles de riz à assaisonner soi-même délicieuses et pas chères !
Et puis ça a été l’opportunité d’en apprendre plus sur l’histoire torturée du pays à laquelle la France a bien contribué.
En gros le / les royaumes laotiens se sont fait annexer / contrôler successivement par le royaume de Siam, des royaumes Birmans, la France coloniale, l’empire guerrier japonais brièvement… et ensuite, lors du triomphe du communisme en 1976 et la prise d’indépendance du pays, largement influencer par le Vietnam, avec une fuite d’une partie de la population.
Comme dans les autres pays de la région il y a aussi la question ethnique qui est assez sensible.
De Pakse aux 4000 îles – après l’effort le réconfort (2,5 jours)
Aussitôt foulé le sol Laotien, on fait cap vers les 4000 îles, petit coin de paradis au milieu du Mékong à quelques kilomètre à vol d’oiseau du Cambodge.
Petits malins, on a voulu gagner du temps et aller directement aux 4000 îles sans faire étape à Paksé. Ce qui nous a valu une journée de voyage non stop et assez éprouvante car en décalage avec les horaires de départ pour les 4000 îles.
Transport : Départ de la southern bus station avec un changement pour un méga songtaew direction Nangsak (50 000 kip), puis une chaloupe à deux pour Don Khone (100 000 kip à deux).
On a choisi l’île de Khone vs Don Det pour le calme, l’aspect moins bardé de touristes et on n’a pas été déçus. On serait même bien resté un peu plus longtemps à visiter le reste de l’île à pied… ou plus probablement affalés dans un hamac !
On se pose enfin à la nuit tombée. On a dégoté une chambre spacieuse, juste géniale avec terrasse & hamac donnant sur le Mékong (80 000 kip / nuit à Dok Champa). Un délicieux curry à The Garden fini de nous requinquer. La nourriture Thaïlandaise est apparement assez largement disponible au Laos – hourra !
Pratique : On a pu vérifier qu’il lu qu’il ne faut surtout pas réserver par Booking / Agoda, car les prix sont beaucoup plus élevés (2 à 3 fois le prix sur place).
Le lendemain, visite sans trop se presser et à vélo de l’île (7500 kip / vélo) :
- Premier arrêt à la cascade de Li Phi (littéralement « attrapeur de mauvais esprit ») magnifiques, même si un peu « chères » (35 000 kip / personne). En bonus l’accès à une plage déserte en contrebas, les locaux ne s’y baignent pas car c’est là que les lambeaux d’esprits piégés par la cascade stagneraient.
- On est passé à côté des restes du chemin de fer. Un peu incongru vue la taille de l’île nous direz-vous. Mais il s’agit d’une tentative désespérée des Français de commercer via le Mékong, pour tenter de contourner la cascade de Li Phi. Peine perdue, bloqué a ce niveau uniquement ils ont finalement du abandonner leurs ambitions commerciales.
- Sans plus explorer Don Khone, les routes devenant de plus en plus chaotiques nous avons traversé vers Don Det. Le pont est l’autre leg français. En longeant la rive, on a pu observer la vie au fil de l’eau et apercevoir nos premiers buffles !
- On clôture la journée par un pur moment « Dolce vita » en se baignant et lézardant, fruit Shake à l’appui chez Chanhthida. La terrasse nous a tellement convaincu qu’on y reviendra le lendemain matin.
Le surlendemain on part à 11h direction Champasak (55000 kip bateau et bus – achetés sur l’île). C’est le premier jour de Phimai, mais sans cette île un peu retirée du monde on ne le sent pas du tout !
PHIMAI / PEE MAI c’est le nouvel an bouddhique qui est célébré au Laos, en Birmanie, Thaïlande et Cambodge (pays du bouddhisme Theravada).
A l’origine ces quelques jours permettaient d’honorer les esprits / Buddha et de se purifier, Phimai est désormais l’occasion:
- de batailles d’eau géantes (seul.e.s femmes enceintes et moines sont épargné.e.s) dans la joie et la bonne humeur,
- de tenues très « tropicales » (coucou les chemises hawaïennes de tout poil)…
- mais aussi de grandes fêtes et beuveries (les accidents de la route augmentent dramatiquement pendant la période).
Champasak & Vat Phou – l’introduction à Phimai (deux demi journées)
Bien relaxés, on répond à l’appel des temples ou plutôt d’un temple > Vat Phou un temple pre-Angkorien (10e-11e siècle) classé au patrimoine mondial de l’UNESCO… qui est idéalement placé à flanc de montagne. D’ailleurs Vat Phou veut dire temple montagne.
La base pour visiter ce temple est Champasak. Ex-capitale du royaume du même nom elle n’a pas gardé grand chose de ce passe royale, mais c’était agréable d’y faire étape.
Mini-interlude transport : Depuis Don Khone, on prend le bateau, puis le bus direction Paksé qui nous dépose à Mueang (55 000 kip). De là, on reprend un bateau pour traverser le Mékong (10 000 kip) et se rapprocher de Champasak, et enfin on résiste à l’appel tentant des
sirènestuk-tuks (il fait une chaleur folle) pour démarcher des auberges !
Aussitôt arrivés aussitôt repartis à bicyclette, pour parcourir les 10 kilomètres qui nous sépare de Vat Phou.
En chemin, on profite de l’ambiance du 2e jour de Phimai, avec des gens qui nous arrosent gaiement et qui dansent le long de la route.
On arrive trempés à Vat Phou (45 000 kip l’entrée).
- On décide de monter les 3 niveaux puis de redescendre lentement histoire de bien mesurer notre temps. On approche de la fermeture.
- L’ensemble est splendide surtout le temple tout en haut (hindouiste dédié à Shiva, devenu bouddhiste au 13e siècle), les escaliers verticaux bordés de frangipaniers et la sentinelle qui garde le 2e niveau honorée par les nombreux Laotiens présents (pas de doute c’est encore un coup de Phimai).
Retour tout aussi trempés, les batailles d’eau typiques de Phi Mai font encore rage et à vélo nous sommes des proies faciles.
Pratique :
- Notre auberge, Champa with love (50 000 kip) était pas mal, ils ont en tout cas une belle terrasse pour prendre un verre et on leur a loué des vélos (13 000kip).
Interlude transport – de Paksé à Thakhek
Pour ne pas perdre les bonnes habitudes on repart de bon matin le lendemain. On a pas réussit à se motiver pour se lever et partir vers 6h, heure à laquelle en théorie des songtaew partent pour Paske. Du coup plutôt que d’attendre le bus de 13h, on a fait du stop ! On a été pris rapidement en pick-up, par une famille de rendant à Paksé pour Phimai.
Arrivés à Pakse, on se dirige vers la gare la plus proche et là (pour 15 000kip) des chauffeurs nous amènent à la station de bus pour Thakhek, notre but de la journée. Il se trouve que le bus passe 10 minutes plus tard (à 10h10), et pour quelques 60 000 kip nous voici en chemin pour Thakhek.
Pause obligée à la gare de Thakhek qui est a quelques kilomètres de la ville, depuis laquelle on partage un tuk-tuk hors de prix (mais pas moyen de descendre en deçà de 20000 kip / personne) avec des allemands qu’on recroisera.
Impossible d’oublier Phimai, puisque même sur cette courte distance on se fait arroser. Le seau d’eau archi glacé qu’un petit malin nous lance habilement, fait un tout petit peu moins plaisir que les batailles d’eau de Champasak.
Pratique : on profité d’une réduction Agoda pour aller au super Inthira Hôtel.
Notre bout de la boucle de Thakhek – La grotte de Konglor, merveille naturelle (1,5 jours)
Arrêt au milieu du Laos (là où le Vietnam et la Thaïlande se touchent presque) pour voir des belles caves et toujours des formations kharstiques.
Pour ceux qui connaissent, on avait décidé de sauter la boucle du plateau de Bolovens, après des récits mitigés pour se concentrer sur la boucle dites de Thakhek (2-3 jours à scooter). Mais un peu échaudés par nos dernières expériences en scooters et pas super enthousiastes à l’idée de rouler en plein Phimai (= pleins de gens ivres sur la route)… on préfère visiter en transports en commun la grotte de Konglor, apothéose de la boucle.
Et effectivement c’était splendide :
- les environs du village de Konglor, avec des formations kharstiques sorties de nulle part… qui nous ont rappelé le sud de la Birmanie qu’on avait adoré
- La traversée en bateau de la grotte immergée de Konglor, avec ses 7km de long c’est la plus grande grotte découverte du monde. Et ce sur quoi la grotte débouche des deux côtés !
Visiter la grotte :
- On y est allés à l’ouverture, à 8h, et du coup on a pu faire la traversée (aller-retour) de 2h dans le calme.
- La barque coûte 120 000 kip c’est possible d’être jusqu’à 3.
- Il y a une petite partie marchée, et il faut se mouiller (les mollets).
- C’est possible d’emprunter une lampe frontale (bien utile car il n’y a aucun éclairage dans la grotte) et des tongs !
On a dormi à Chantha House, mais juste parcequ’il n’y avait plus de place à Thongdam guesthouse où il est possible d’avoir des bungalows (70 000 où 80 0000 kip) qui donnent sur les champs de tabac.
- le soir de notre arrivée l’ambiance (Phimai?) avec une sorte de fête du village géante près de la grotte

- et la possibilité de se baigner dans le lac devant la grotte.
Ce qu’on a moins apprécié c’est le trajet pour y aller et en partir, d’où ce nouvel interlude transport.
Interlude transport bis repetita – de Thakhek à Konglor et de Konglor à Vientiane
Encore une fois, on aurait peut-être dû se fier aux articles qui décrivaient la gageure que représente une visite de la grotte en transports en commun. En bref, si on avait su on aurait pas fait ou fait autrement (taxi partagé via l’hôtel, scooter malgré tout…).
A l’aller, tout s’est à peu près bien déroulé : songtaew commun à 9h30 depuis la gare « Local bus station » sur maps.me jusqu’à Ban Nahin, puis 1h d’attente (2 annoncées initialement) pour un autre songtaew et arrivée vers 17h à Konglor.
Au retour ça a été plus compliqué, on voulait visiter la grotte le matin, puis enchaîner sur les transports. Sur la partie grotte super, sur la partie transport, ça a été notre pire journée transport de notre voyage pour le moment. C’est aussi là où on a acquit la conviction profonde que les transports au Laos c’est pas ça du tout du tout !
On a d’abord attendu en vain le songtaew de 11h-13h qui a été annulé, et face à la possibilité d’une absence de départ le reste de la journée, on a fini avec l’aide du propriétaire de l’auberge par prendre un « taxi » privé (pour 150 000 kip) à 13h30 jusqu’à Ban Nahin.
De Ban Nahin, on a pris un songtaew – Jimmy a pu profiter du paysage, puisqu’il n’y avait plus de place à l’intérieur – jusqu’à Vieng Kham (25 000 kip). Puis on a attendu en bord de route où le chauffeur de songtaew nous a déposé (après avoir tenté sans succès d’avoir la confirmation qu’un bus passerait bien) le passage du bus pour Vientiane (60 000 kip), là aussi rempli. On a donc passé 5 heures sur un petit tabouret au plastique au milieu de l’allée.
A Vientiane enfin, on a pris un taxi partagé pour la fontaine Nam Phou (20 000 kip / personne).
Vientiane – la belle capitale (2 jours)
Première escale dans une grande ville Laotienne, et pas n’importe laquelle – la capitale depuis 1900 (après la réunion forcée des 3 royaumes par la France coloniale). Malgré ce qu’on avait pu entendre, on a été charmés par Vientiane pendant les 2 jours qu’on y a passé !
Le centre-ville est mignon, en partie piéton, il y’a des beaux temples, on peut y déguster sandwichs et viennoiseries (pain au chocolat nous voilà)… et on y a mangé peut-être dans les deux meilleurs restaurants de notre séjour !
En un jour à pied on a eu le temps de faire pas mal de choses :
- En numéro 1 des temples splendides, le Wat Si Saket, le plus vieux temple de Vientiane (1818).
Anecdote : C’est le plus vieux, car le seul temple de Vientiane à ne pas avoir été détruit en 1826 par les armées Siam. Les Siams ne se sentirent pas de détruire ce temple qui leur rappelait trop leur propre royaume. En effe Chao Anon, le roi qui l’a construit et qui s’est battu pour l’indépendance du royaume (avec pour résultat le pillage de Vientiane) avait fait ses classes en Thaïlande et se serait largement inspiré de l’architecture Thai pour Wat Si Saket.

- L’arc de Triomphe où Patouxai nous a bien marqué, car en plus d’être beau c’est un bon rappel de l’implication de la France coloniale. C’est un monument érigé dans les années 60, en mémoire des combattant.e.s pour l’indépendance contre les français. On peut monter (pour 10000 kip ou approchant).

- La piscine du centre ville, qui nous a offert un répit bienvenu face à la chaleur terrassante.
- On a été un peu moins enthousiasmés par le marché Talat Sao et le bord du Mékong !
On aurait bien aimé aller voir le parc à Buddhas qui est paraît-il assez délirant, et dans la ville même le renommé temple That Luang.
Les deux restaurants qui ont gagné notre cœur (rien de moins) : Jamil Zahid Punjabi restaurant (on y est allés deux fois) et le Kung’s café Lao.
Vang Vieng – ex-Mecque de la fête assagie (1,5 jour)
Changement d’ambiance avec Vang Vieng, ville bien connue car située idéalement avec une rivière et des formations kharstiques qui l’entourent ! Ceci dit, plus au Nord et moins touristique Nong Khiaw possède un peu les mêmes qualités… avec moins de touristes donc.
Arrivés en début d’après-midi, on a suivi la coutume pour jeunes backpackers qui est de faire du tubing (pour 60 000kip) = se laisser porter par une bouée le long de la Nam Song… mais juste en profitant du paysage. On avait commencé vers 15h et on avait un peu peur de se faire piéger par la nuit tombée. Effectivement on est arrivés pile pour le coucher de soleil.
Anecdote :
Vang Vieng était un haut de la fête et de la beuverie jusqu’au début des dés années 2000. Le Tubing, mais aussi les tyroliennes et les fiestas en bord de rivière étaient les activités de choix le tout bien alcoolisé et avec pas mal de drogue circulant. Avec son quota de morts de jeunes Backpackers Australiens, Britanniques et autres occidentaux.
En 2011, suite à 27 décès, les gouvernements étrangers firent pression sur le gouvernement Laotien pour remettre de l’ordre et fermer les bars illégaux qui parsemaient le bord de la Nam Ou.
Depuis la ville a bien changé, il y a notamment beaucoup de touristes chinois et coréens.
Le lendemain sur des « mountain bikes » (25 000 kip chacun), on s’avale une boucle de 30km dans les environs de Vang Vieng. La route est bien détruite donc même en VTT on souffre un peu. On visite la grotte de Thoum Kham et on s’arrête aux Lagoon 2 et 3 – moins des lagons que des piscines ! C’est beau, c’est beau, mais il fait chaud et on arrête pas de se faire arroser de poussières par les touristes Coréens et Chinois en kart. Du coup on ne monte pas aux deux points de vue qui ponctue la première partie de la boucle.
Claqués, on rentre à temps pour un nouveau coucher de soleil depuis Smile beach.
Départ matinal vers Luang Prabang en minibus via la nouvelle route. C’est toujours un trajet superbe, mais en seulement 5 heures (et pour 90 000 kip).
Luang Prabang – LA destination touristique du Laos, charmante (5 jours)
Virage culturel avec Luang Prabang ville aux multiples temples qui nous faisait rêver.
Et pour cause, elle a un passé riche, ayant été capitale du 14e au 20e siècle:
- D’abord de Lan Xang, le premier Royaume Laotien
- Puis du Royaume du même nom au 17ème
- Après un bref passage de relais à Vientiane au 16e siècle (sous la menace Birmane). Vientiane à laquelle elle cédera de nouveau la place en 1900 sous la pression de la France coloniale.
Bref tout pour plaire. C’est d’ailleurs, la ville la plus touristique que nous avons visité au Laos, de très très loin. Pas défigurée pour autant, la ville a conservé son charme, surtout dans les artères parallèles le soir à la nuit tombée.
A partir de Luang Prabang et jusqu’à la fin de notre séjours au Laos ou presque nous étions en bonne compagnie 😉 Avec en plus un guide et chauffeur.
En 5 jours on a pas mal profité de la ville, au programme :
- Visite de temples jusqu’à en tomber, répartie sur 3 « zones » :
- En plein centre, près du palais : Haw Pha Bang, celui qui contient le buddha qui a donné son nom à la ville (avant appelée Xiang Dong Xiang Thong), le sympathique Wat Mai à proximité… et l’immanquable Wat Phousi, avec une vue imprenable sur la ville (et LE spot coucher de soleil – très très bondé à priori)

- Plus au sud : Wat Visoun, le plus vieux temple de la ville avec dans sa cour la fameuse stupa « pastèque » et en traversant une porte sur la droite, Wat Aram, avec ses peintures de l’enfer Bouddhique
- Dans la pointe de la péninsule : Wat Xieng Thong et ses magnifiques mosaïques, et à côté le Wat Sensoukharam avec son grand bouddha debout

- Assister aux aumônes des moines, à l’aube, loin de la foule du centre ville à côté de Wat Phan Luang Ratsoudaram
- Faire le marché : celui local de produits frais du matin derrière Wat Mai, et le night market devant Wat Phousi touristique pour les souvenirs.
- Se baffrer : au délicieux Bouang, avec vue sur le Mékong Bellerive… et de notre cuisine largement assistés lors d’un cours de cuisine par Bamboo Tree dans un cadre de rêve (on a presque hâte de rentrer en France pour retenter la recette du mango sticky rice).

- L’expérience insolite : Chang, un film Laotien de 1927, muet et en noir et blanc, qui nous a laissé pantois. Il est projeté par l’hôtel Victoria a 19h45-20h tous les soirs, pas de ticket, mais l’obligation d’acheter à boire pour assister à la séance.
… et des environs :
- Les vraiment magnifiques cascades de Kuang Si, à l’eau cristalline et les multiples étages… malgré le monde du début d’après-midi. Les photos insta du lieu sont clairement prises le matin à l’aube !

- Sur le retour de Nong Khia, les grottes de Pak Ou, aux centaines de bouddha (des très anciens et un ajouté tous les ans), belles mais pour lesquelles on aurait peut-être pas parcouru des kilomètres.
Nong Khiaw – escapade nature
Un cadre idyllique, avec des paysages environnants qui font penser à Vang Vieng ou sans trop d’exagération à la baie d’Halong (version terrestre).
Une petite ville où il n’y a pas grand chose à faire, si ce n’est admirer la nature à l’œuvre. Admirer, depuis la rive, depuis le pont de la ville… et depuis des points de vue en hauteur (indiqués sur maps.me, que nous avons eu la flemme d’explorer!).
Mais sans surprise c’est en bateau qu’on a le mieux profité des paysages. Nous sommes remontés à 2h en amont sur la Nam Ou, pour nous promener / randonner autour de Muang Ngoi, village isolé mais / et repère de Backpackers !


Manger : Vong Many nous a bien rassasiés.
La fin – cap vers l’empire du milieu
De retour à Luang Prabang pour finir en beauté cette épopée (en transport) Laotienne, nous avons pris un bus couchette pour 24h à destination de Kunming en Chine. Et tout s’est parfaitement déroulé (avec des pauses pour manger, des chauffeurs très aidants..).
Transport :
- Départ de la gare du sud à 7h-7h30, arrivée le surlendemain à la gare ouest de Kunming.
- 560 000 kip avec pick up à notre hôtel