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Thaïlande partie 1 – 10 jours dans le centre

Partie 1 de notre itinéraire de 20 jours en Thaïlande ! La partie 2 ici

La Thaïlande c’est notre première étape en Asie et Asie du Sud-Est, le vrai début de notre grand pèlerinage à pied en bus, trains, et même auto-stop… de retour vers la France.

Bangkok – la fascinante

On commence fort avec l’explosive Bangkok. Ce qui nous a frappé à Bangkok c’est à quel point cette ville est changeante. D’une rue, d’un quartier à l’autre on se dirait transporté dans une tout autre ville :

  • La capitale d’un pays développé (et jadis d’un royaume depuis 1782) avec une élite économique bien visible qui emprunte le métro (climatisé, avec des écrans…), et profite de la vie en alternant visite à l’un des nombreux centres commerciaux que compte le centre, halte dans des restaurants et café so chic qui fleurissent, mais surtout vit un peu à l’écart dans des condos…
  • La Bangkok touristique, où se frottent touristes de tout poils, avec le Ko Ratanakosin notamment, où se concentre les “incontournables de la ville”. Mais c’est tellement beau qu’on en oublierait (presque) la foule.
  • La « crazy » Bangkok :
    • version touristique à Khao San road où le soir venu les bars se lancent dans des batailles de sons, l’alcool se compte en bucket, et celui qui n’a pas son t-shirt Chang dépare.
    • version Chinatown (touristique aussi), apothéose du bordel nocturne de la ville : un traffic intense et ininterrompu, une foule compacte, des enseignes lumineuses à foison, des sons et des odeurs prenantes…
  • La Bangkok “ville de taille moyenne”, dès qu’on s’éloigne un peu des temples touristiques. Le calme, les marchés de nuit, les moines en train de vaquer à leur occupation (dont l’une des plus importantes, geeker sur leur portables flambants neufs)… un temple, des ruelles où les voitures ne passent pas.
  • La Bangkok pauvre, avec des habitations et des murs décrépits et une vie presque entièrement dans la rue.
  • La Bangkok verdoyante, avec le quartier de Thonburi… si près du centre ville et pourtant la sensation d’être à la campagne
  • Le tout parsemé allègrement d’autels aux esprits.



En bref la ville porte bien son nom, et on aurait bien prolongé nos 3 jours si ce n’est pour notre envie de gagner la Birmanie / le Myanmar.
Et par son nom, on veut dire celui Thaï qui est Krung Thep (City of Angels), version abrégée de Krung Thep Maha Nakhon, elle-même version abrégée du nom de capitale le plus long du monde « Krung Thep Maha Nakorn Arun Rattanakosin Mahinthara Ayutthaya Mahidol Pop Noppharat Ratchathani Burirom Udomratchawiwet Makhasathan Amon Phiman Awatan Sathit Sakkathattiya Witsanukam Prasit. »

Petite traduction pour le plaisir : « The great city of angels, it’s where the immortal divinity dwells, the invincible city, the royal capital endowed with nine precious jewels and full of joy, it is abundant with enormous royal palaces, it’s where the reincarnated angels reside, at the order of Inrda, Vishvakarma majestically built the capital. »

Jour 1 : On commence fort en temples opulents avec le quartier de Ko Ratanakosin un incontournable de Bangkok. Là, les hordes de touristes se retrouvent, et comme un.e seul.e homme / femme nous découvrons tous ensemble :

  • le Wat Phra Kaew (500B), bouddha d’émeraude, volé au Laos comme on aura de cesse de nous le répéter là-bas, compris dans l’énorme Palais Royal (500B). Jimmy repartira avec un magnifique pantalon éléphant car il est nécessaire d’avoir jambes (et épaules) couvertes !
  • et à proximité le Wat Pho (100B), bouddha serein. on le serait pour moins puisqu’il est représenté allongé, sur le point d’atteindre le Nirvana. Ses pieds sont majestueusement gigantesques, afin de pouvoir contenir les illustrations des 108 préceptes bouddhiques. Pour ceux qui veulent être aussi relax que ce bouddha, le temple accueillerait la meilleure école / Institut de massage du pays.
  • On fait notre première rencontre officielle avec la nourriture Thaïlandaise – végétarienne é-vi-dement – chez May Kaidee Vegetarian restaurant. It’s a match !

    Au plaisir gustatif succède, l’horreur visuelle et auditive de Khao San Road. Ici le débardeur Chang, les pantalons larges ou shorts avec des Chang (éléphants) et une girafe de la bière Chang est de mise. Petit aperçu sonore de cette rue pour les Backpackers mal d’émotions…

    On trouve refuge dans sa voisine plus calme, Rambuttri Road.

    Jour 2 : On profite du week-end, pour ne pas nous reposer, mais plutôt sillonner Chattuchak market. Sitôt arrivés, sitôt aspirés par ce marché tentaculaire, où Thaïs et touristes se mélangent gaiement. A l’ultra kitsch – de l’éléphant à toutes les sauces -, se côtoient des vêtements et souvenirs vraiment sympas. On résiste vaillamment à la tentation, à quelques exceptions près… même si on ne reverra plus certaines choses.

    Sur la lancée shopping on continue vers MBK, avec une courte escale à Jim Thompson’s house qu’on décide de ne pas visiter. Par contre on passe au Yello café à côté qui a une expo 100% culcul qui semble plaire pas mal à la jeunesse dorée Thaï présente.

    S’en suit une longue marche – à travers la Cité des anges, par des recoins pas toujours reluisants.

    Puis une pause « on en prend plein les mirettes » au coucher du soleil au 5e étage du River View hôtel !

    Succède notre dernier bain de foule de la journée. Bien compact s’il-vous plaît le bain de foule! On passe la soirée à China Town, brillant de 1000 enseignes néons.

    Jour 3 : Plein de fougue, on traverse la Chaoh Praya, rivière de Bangkok (en bâteau orange, surtout pas bleu), pour aller voir Wat Arun (50B) et ses flèches emblématiques.

    Puis on s’éloigne de la foule qui nous suit depuis notre arrivée – la célébrité c’est difficile parfois. On rentre dans une autre dimension, celle non-Thaï de Bangkok avec la visite successive (via une passerelle qui longe la Chao Praya) :

    • du Wat Kalayamit (temple chinois en activité) , avec LA sino-Thaïlandaise qui porte le mieux les lunettes Dieu&God
    • d’un petit temple Chinois
    • et de l’Église Santa Cruz, 100% portugaise – oui, vous avez bien lu. Des mercenaires portugaise s’étant battus pour le Roi ont reçu en cadeau de leurs loyaux services une concession. Ils se sont empressés d’y bâtir une église.
    • Faute de temps on n’a pas poursuivi jusqu’au temple Wat Prayuyonsawat à la stupa blanche visible de loin.

    • Avant de revenir vers Wat Arun, pour admirer de plus près le hall d’ordination à côté, et ses multiple dragons-chiens.

    Ayutthaya – ancienne capitale royale iconique et rencontre manquée

      On remonte le temps, cap sur l’empire Siam d’Ayutthaya, et sa capitale éponyme le temps d’une soirée et d’une matinée. De prime abord, point de trace de cet héritage grandiose. Ca semble être une petite ville Thaï agréable, avec une vie locale bien développée, des rues commerçantes sympathiques. Également un marché de nuit sur Sikun Road très orienté nourriture, pour notre plus grand bonheur !Le temps où Ayutthaya était la capitale d’un empire florissant est loin (1530-1767). Il en reste donc principalement des ruines :

      • Le Wat Phra Si Sanphet (50B) est le vainqueur toutes catégories (beauté, superficie, photogéné-itude, état de conservation) ou presque. Le temple le plus grand d’Ayutthaya, vraiment magnifique et composé de 3 chedis principaux.
      • En effet, le Wat Phra Mahathat le bat pour ce qui est de la célébrité ou « Insta fame » et de l’ancienneté. L’iconique tête de Bouddha prise dans les racines d’arbre c’est lui. Le temple le plus ancien d’Ayutthaya c’est lui aussi. Il date du 14e siècle, mais il a été pas mal abîmé par les Birmans lors de leur mise à sac de la ville.

      <img src= »https://encoreunblogdevoyagehome.files.wordpress.com/2019/05/20190304043558_img_3354-1.jpg &raquo; class= »size-full wp-image-370″ width= »1600″ height= »2400″

    • Ayutthaya ce n’est pas seulement des ruines c’est aussi des grands bouddhas : assis dans le Wat Wiharn Phra Mongkon Bophit (gratuit) très fréquenté par les Thaïs, allongé Wat Losayaxx.
      • A ces descriptions enchanteresses s’oppose une bien dure réalité : la foule dense, des voitures / tuk tuks / scooters en liberté, la foule dense de touristes… et plus éparse, mais tout aussi agressive de chiens, dans les zones plus isolées.

      Lopburi – une courte pause dans la « ville des singes »

        Nous troquons un royaume contre un autre, d’une tout autre espèce celui-ci. Les singes sont ici maîtres incontestés des fils et poteaux électriques… et ils se plaisent à affirmer par endroit leur domination terrestre. Leur QG, l’ancien cinéma / théâtre de la ville où jusqu’à 400 de leurs congénères vivraient.

    • Les observer se révèle tour à tour fascinant et – légèrement – effrayant. Nos cousins pouvant se montrer un tantinet agressif, et surtout ont la chance d’avoir tous ou presque la rage !D’ailleurs, les habitant.e.s – pas folle la guêpe – ont tou.te.s un baton à la main pour se défendre le cas échéant.
    • Interlude théorie conspirationniste : on s’est demandés si les singes n’étaient pas conservés à dessein pour attirer les touristes, surtout qu’ils sont cantonnés à une partie bien précise de la ville (par delà la gare).

    • En bref, nous avons surtout ouverts grands nos yeux dans cette ville, pour constater à quel point nos cousins nous ressemble (ou pas), mais aussi pour saisir un peu du train train quotidien des Thaïs.
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    • Les inévitables temples en ruines, payants semblent sans grand intérêt (vus de l’extérieur).
    • Pratique :

      • On a dormi à Noom’s guesthouse (360B la chambre double), il n’y a pas beaucoup de choix de toute façon.
        Et on a mangé en face, très bon mais pas le moins cher qu’on ai testé en Thaïlande !

        Phitsanulok – l’arrêt génial et imprévu

        Une gare ferroviaire et une mention dans le Lonely plus tard et nous voici à Phitsanulok. Une ville « typique », hors des sentiers classiques. On grossit le trait, ville d’importance régionale, elle a elle aussi son badge de capitale (brièvement capitale au 13e siècle du royaume de Sukhotai). On a fait un petit pas sur le côté par rapport à notre plan initial de filer droit vers Sukhotai autre ex-capitale de charme classée par l’UNESCO, sur les conseils de Mark, le tenancier de notre auberge.
        A cœur de nous dégourdir les gambettes après un petit trajet en train (nous avons cédés aux sirènes du train express), nous déambulons dans la ville à proximité de la rivière Nan.
    • Stupeur et tremblement. Alors que la nuit tombe doucement nous nous apercevons que les Thaïs pratiquent eux aussi – le sport des urbains en mal d’activité physiques (nous) – que nous avons nommé le jogging.
      • A quelques foulées, deux temples se toisant de part et d’autre la route : d’un côté le simple, le populaire, mais atypique Wat Rat Burana (des escaliers qui traversent un arbre, « argent » d’un côté et « or » de l’autre > monter 3 fois et sonner la cloche porterait chance) ; de l’autre côté, le classique, le beau, le riche Wat Phra Si Rattana Mahathat!

        Le soir on s’est joint au repas près du marché de nuit, mené par Marc avec la majorité des autres voyageurs de l’auberge !

      Le lendemain, pour un jour, nous endossons nos costumes d’aventuriers du dimanche pour une expédition épique.

      • Notre but : Atteindre le temple de Wat Pha Sorn Kaew, à quelques 100km et 4h de route aller retour vers l’Est.
      • Nos moyens : bus, marche, auto-stop

      • Bonus fraîcheur : un arrêt aux chutes d’eau de Poi.
    • Utile :

      • Le bus pour y accéder met 2h, part à 6h30, 7h30 et 9h, et coûte 52B. Il se prend depuis la station de bus de la ville (sans trop de surprise), vous dépose à la demande au bout de l’allée qui mène au temple (après il y a quand même 2km de marche). On a pris celui de 7h30, sinon ça faisait trop juste.
        Au retour, on a fait du stop / pris le bus qui passait par là sur un bout du chemin.
        Les chutes d’eau sont à 2km de la route donc on a fait du stop à l’aller pour gagner un peu de temps.
    • Dormir : Karma Home Hostel, dont Marc est le gérant. Un peu cher peut-être pour la qualité 260B / personne dans le dortoir de 4. Le dortoir de 4 est vraiment mieux, car celui de 6 est dans le « couloir ». Mais l’ambiance et les conseils de Marc compensent très très largement !

    • Prendre un verre dans un endroit sympa :

      • On a été écouter de la musique Thaï live à Cart Road (pas sûre du nom), mais à proximité, potentiellement un peu loin sur la route principale.
        Et pris des verres sur une « jonque » sur la rivière Nan (il faut traverser le pont et c’est sur la droite) !

      Sukhothai – ancienne capitale royale de charme

        strong>Encore une autre ex-capitale de charme (classée à l’UNESCO) ?! Avec la spécificité d’être celle-ci, la capitale du premier « Royaume Siam » (1238-1438) (ou présentée comme telle dans la grande épopée Thaï). Et qui nous a plus emballé que Ayutthaya dans le même style.

      Pas avares… d’adjectifs hyperboliques, on en retiendra une découverte magique – à vélo et en toute tranquillité :

      • la zone centrale en fin d’après-midi / au coucher du soleil le jour de notre arrivée. Le soleil s’est bien prêté au jeu et nous a offert un vrai spectacle naturel avec des jeux de lumière et de reflet sur les étangs au Wat Mahathat. On n’a pas manqués de faire part de notre ravissement à l’organisateur.
      Wat Mahathat
      Wat Mahathat
      • Un tour de lune plus tard, et nous voici roulant à toute berzingue vers la zone Nord . Le magnifique Bouddha de Wat Si Chum, Midas asiatique, nous a bien accueilli.
      Wat Si Chum
        Pratique :
    • Il y’a une « navette » qui relie la gare de bus à la vieille ville (30 ou 50B).

    • Les zones et notamment la grande centrale sont fermées aux voitures / tuk-tuk, et donc on a pu profiter en toute tranquillité.

    • Mae Sot – ville frontière du Myanmar

      Alors que nous n’avions qu’une hâte gagner le Myanmar et passer la frontière voisine, Maé Sot la multi-culturelle nous a offert une dernière halte agréable ! En effet, dans cette ville très vivante des communautés indiennes, musulmanes, Birmanes… se côtoient.
      Avec un petit côté luxe, dans son centre commercial Robinson

      Utile : Tak est la grande ville et interconnection de bus à proximité de Maé Sot (à 1h), d’où on est partis et arrivés.

      span style= »background-color: #ffffff; color: #3d596d »>Nos aventures au Myanmar ici.

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