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Thaïlande Partie 2 – 10 jours dans le Nord et Nord Est (Isan)

Partie 2 de notre voyage en Thaïlande, riche en temples, après presque un mois au Myanmar.

Be kind rewind, la partie 1 ici.

Mae Sot – choc économique

Ce deuxième court passage a Maé Sot, nous a remis dans le bain – économique développé – Thaïlandais. Des 4×4 Toyota rutilants à foison et des 7/11 climatisés avec des marques bien connues, nous accueillant d’un chaleureux « Hello, Welcome! » à chaque passage. Mais surtout, des plaques d’égouts qui tiennent et qui sont même décorées – folie – avec des écussons de la ville.

On a bien été éblouis par les plaques d’égout

Pratique :

  • On est parti de la gare centrale du marché, en minibus vers Tak (1h), d’où partent des bus fréquents en toutes directions (Chiang Mai, Bangkok…).
  • Cette fois-ci on est resté au We Rot Resort (un modeste motel comme son nom ne l’indique pas). Pas mal, mais toujours excentré.

LE NORD

Cap sur l’ex-royaume de Lanna, qui s’étendait du Nord de la Thaïlande jusqu’au sud de la Chine du 13e au 20e siècle. Avant de rejoindre formellement le Royaume Siam.

Lampang – pause relax ou presque

Sans demander notre reste, on file au Nord, à Lampang, bien décidés à se la couler douce.

En effet, la ville est réputée pour ses maisons en teck, sa douceur de vivre et son mignon centre ville.

Elle gagne à l’être pour son street art qui met les poulets à l’honneur, pour une raison inconnue (de nous).

Notre plan initial : aller doucement tout doucement, le résultat une belle pagaille en transport !

Jour 1: Far’niente dans un bar en bord de rivière.

Jour 2 : C’est ici que notre plan « dolce vita » a complètement déraillé… pour le meilleur ? On s’est motivé pour aller à quelques 70km de Lampang, à proximité de Chae Hom pour visiter :

  • Chao Por Phaya Kam Lue, avec l’habituel bouddha géant (celui ci en intérieur et debout pour ajouter un peu de piment) et plus original, une stupa inversée – via une illusion d’optique dans la petite baraque au fond du temple.
  • Pratique : Il est indiqué sur maps.me, et il se situe en haut d’une volée de marche. Il est accessible à pied depuis Chae Hom
  • Et SURTOUT, Wat Chaloem Prakiat et son ensemble de stupas perchées. Mais avant d’atteindre ces sommets, au menu : grosse galère de transport, désespoir passager, tentation d’abandon, bingo gagnant et sauvetage à haut risque. Pour plus de détails sur cette aventure voire l’interlude transport plus bas. Un mot pour finir, le jeu ou plutôt la vue en valait la chandelle !
    • Ici l’expression apporter sa pierre à l’édifice est appliquée très littéralement : les visiteurs sont invités à apporter des briques en haut de la colline à stupa pour aider à des travaux en cours !
      L’entrée n’est pas donnée : 270B, avec un shuttle pour les derniers kilomètres entre l’officine d’achat de billet et le début de la randonné pour accéder aux stupas.
      Le Wat Prakiat en lui-même est sur la gauche, il faut descendre un peu pour le visiter.

    Interlude Transport – librement restitué

    On ne change pas, comme dirait Céline. On avait beau avoir lu que c’était difficile sans louer de scooters ou autres, avec des transports existants mais pas très fiables… on est partis bille en tête. Les choses sont en fait beaucoup plus simple, FAUX il n’y a pas de transports en commun tout du long, et du coup on a très légèrement galéré.

    • Jusqu’à Chae Hom la ville plus proche pas de soucis (on a pris le bus / songtaew commun 16, 1h, 40Bahts). Le conducteur nous a proposé de nous conduire jusqu’en haut pour 150B supplémentaires. Jeunes et optimistes que nous sommes nous avons refusés dignement… et on a failli s’en mordre les doigts.
    • Point trop de difficultés pour visiter le temple de Chao Por Phaya Kam Lue.
    • Puis pour atteindre la base du parc, nous voici partageant avec des ananas l’arrière d’un pick-up pour quelques kilomètres .
    • Mais là patatra tout s’effondre, 12 à 20km de montées nous séparent dudit parc, le thermomètre frise les 40 degrés et aucun signe des navettes annoncées pour nous y amener.
    • Heureusement, après quelques errements manifestes, la fille qui travaillait au café du coin nous a très très gentiment proposé de nous amener en scooter et de revenir nous chercher.
    • Nous voici donc partis à 3 sur son fier destrier dans les descentes et montées (surtout des montées) amenant à l’entrée du parc.

    Pratique : Louez un scooter ou prenez les services d’un songtaew commun!

    Fin de l’interlude transport

    Au retour, victorieux mais claqués, nous avons gentiment flâné dans Lampang, rive sud:

    • Le long de Talad Gao, la vieille rue commerçante de Lampang
    • et dans Wat Ko Walukaram, un temple étonnant, de bric et de broc.

    Jour 3 : Le lendemain matin, remis de nos émotions, nous nous sommes gavés de temples !

    • Wat Pratupong, mieux que le café du matin, le temple parfait pour bien finir de se réveiller en douceur : beau et calme ! Bonus, il débouche sur l’arrière sur la rue « culturelle », une vieille rue joliment aménagée.

  • C’est aussi notre première rencontre avec l’architecture Lanna caractérisée par moults toits pentus.
    • Wat Pratu Thong Pueng, un temple pas très beau, mais avec des Bouddhas à l’allure unique.

    Préparation d’offrandes au café en face du temple

    • Wat Phra Kaew Don Tao (40B), dont le nom raconte une tragique histoire. En effet, ce temple accueillait le Bouddha d’Emeraude (Phra Kaew) avant que celui-ci ne soit enlevé et amené à Bangkok où il réside encore actuellement. Le temple a conservé le nom en mémoire de cette perte.
    Ordination à laquelle nous avons assistés
    • C’est aussi possible de visiter une maison en bois transformée en musée, mais bon il faut savoir choisir ses batailles.

    Pratique :

      On a dormi au Régent Hôtel le premier soir (le moins cher sur Booking) et puis démarché une guesthouse (TTT guesthouse) pour le second soir, elle était mieux située.
      On a bien mangé à Aroi One Baht, qui fait plus « chic » que les gargotes dans lesquelles on va habituellement… mais qui en a conservé les prix ! Le nectar de fleur de bael vaut le détour.

    Chiang Mai – c’est fort en teemple🎼

    La ville était couronnée deux jours avant notre arrivée du titre enviable de « ville la plus polluée du monde », et nous l’avons ainsi visité dans une atmosphère de fin du monde armés de masque anti-pollution.

    Chiang Mai, blockbuster du nord de la Thaïlande était aussi l’occasion de retrouver notre amie la foule. On le serait pour moins, la vieille ville se targue de la plus haute concentration en temples splendides de la Thaïlande (statistique maison au doigt mouillé).

    Jour 1 : On continue sur notre orgie de temples dans la vieille ville de Chiang Mai.

    Nos proies de choix sont :

    • le petit Wat Phan Tao,
    • Wat Chedi Luang (40B) qui peut se vanter d’avoir été un jour le plus grand temple de l’empire Lanna, du haut de ses 82 mètres et d’avoir accueilli le bouddha d’émeraude, grand voyageur décidément. Un tremblement de terre en 1551 a réduit ses pretensions et lui a fait perdre le bouddha voyageur au profit de Luang Prabang.

    • et Wat Phun Ohn où commerce et religieux se mêlent !


    Le moment fort de la journée restera la découverte du Khao Soi, spécialité du Nord, accompagné d’un Fruit Shake au merveilleux, fantastique – les adjectifs manquent – Nun’s restaurant.

    Auquel succède le maillon faible, le Night Bazaar.

    Jour 2 : Aux portes de Chiang Mai, nous avons eu notre petit moment Indiana Jones en suivant le Monk’s trail / pilgrim path jusqu’au Doi Suthep.

    • D’abord seuls dans un univers de (presque) jungle, arrivant à Wat Pha Lat un temple perdu (si ce n’est pour la trentaine de touristes y ayant accédé par la route) à mi-chemin, la chemise collée à la peau par l’effort.

    Et puis l’arrivée en catimini à l’opulent et révéré Wat Phra That Doi Suthep par les quartiers des moines. La légende dit que la construction du temple fut décidée, après qu’un éléphant portant une relique de Buddha (un bout d’épaule pouvant se dupliquer entre autres) fut envoyé dans la jungle par le roi de Lanna, escalada le mont (Doi) et mourut à cet emplacement.

    Un Khao Soi et un mango sticky plus tard à Nun’s restaurant … et nous revoici arpentant la ville.

    Direction Wat Sri Suphan l’emblématique temple d’argent aux détails surprenants et le Saturday Night Market que l’on a fuit aussi vite que possible.

    Jour 3 : Matinée de préparation intensive de la suite du voyage. Après moults hésitations nous nous nous décidons à bifurquer vers le Nord Est de la Thaïlande… ayant peur que notre bronzage en prenne un coup avec ces satanés masques de pollutions.

    Pour changer des temples, on profite de la fin de matinée pour visiter la gare de bus longue distance de Chiang Mai au Sud de la vile.

    Bon plan : Dans Chiang Mai, un système de bus publics, climatisé, confortable…. Qui passe en face de la porte Sud. Ca coûte 20B le trajet (beaucoup moins cher que les intraitables tuk tuks).

    On se permet juste un petit détour par l’emblématique Wat Phra Singh (40B), de pur style Lanna, et le Sunday Night Market, à son tout début, qui nous réconcilie avec les marché de Chiang Mai. Avant d’enchaîner sur un bus de nuit !

    LE NORD EST / L’ISAN

    Pour la version plus terre à terre et moins funky de cette virée dans l’Isan c’est ici !

    On ne change pas décidément notre refrain de ce Nord Thaïlandais et encore plus de l’Isan où nous nous sommes imposés un rythme tout bonnement dément (qu’on ne recommande à personne). Jugez par vous même en 5 jours nous avons fait pas moins de 35h de bus / train / songtaew.

    Région survolée, mais appréciée… avec des petites touches de Laos qui nous ont préparé à la suite de notre voyage !

    Loei et Phu Kradueng – à fond la forme

    Ou de l’art d’enchaîner un bus de nuit, de se poser quelques dizaines de minutes à l’hôtel et de repartir illico prendre un bus, un songtaew et cerise sur le gâteau – une randonnée de 6h, dans le beau parc national de Phu Kradueng.

    Chiang Khan – coup de coeur du voyage dans l’Isan

    Pendant 24h on s’est véritablement sentis en vacances. « Pas le reste de l’année rétorquerez-vous ? » > Eh bien pas toujours, non !

  • On aurait aimé s’y arrêter plus longtemps tellement c’était agréable et reposant, se promener à vélo en bord de Mékong avec la brise qui souffle doucement , prendre une bière en regardant le soleil se coucher sur le Laos voisin, se lever à 5h50 pour aller voir les moines faire l’aumône et y participer, visiter le petit temple central plein de vie

  • Nakhon Ratchasima / Khorat –

    Halte dans une ville typique, où il fait bon vivre.

    Et où nous avons pimenté notre quotidien avec le Pad Mee Khorat un Pad Thai plus épicé justement !

    Udon Ratchathani – d’où le Laos nous appelle

    Loin de la ville vivante vantée par notre allié dans l’Isan, le Lonely, on y a été très tranquilles !

    On retiendra surtout un temple qui a conquis nos cœurs – rien de moins – sur pilotis, avec moults moines oranges qui déambulaient aux alentours.

     

    Nos estomacs ont été discrètement charmés, par les marchés du soir et du matin où on a pu goûter des spécialités culinaires totalement nouvelles !

    Place au Laos !

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