Le Xinjiang, ce devait être l’apothéose de notre épopée de deux mois à travers la Chine. Pays des musulmans Ouïghours aux portes de l’Asie centrale, bordée par les montagnes et le désert … Une région fantasmée sur la route de la soie, un haut lieu du brassage des cultures et des arts. On attendait que cela sonne comme un point d’orgue de ce voyage. Les superlatifs nous manquaient … et nous savions d’un autre côté la région instable, séparatiste, et en proie à des difficultés majeures liées à la surveillance intense exercée par le pouvoir central chinois. Restait à en découvrir par nos propres yeux l’ampleur.
Nous rêvions aussi de rencontres et de complicité avec les habitants. Niveau rencontres, nous avons été servis ! Par dizaines ! et parfois pendant des heures … nous les avons rencontré … les représentants de l’ordre. Bienvenue dans un état policier qui défie l’imaginable.

Quelques éléments de contexte …
Installés dans la région depuis le 8ème siècle, et influencés par différentes religions, notamment le bouddhisme, les Ouïghours se sont progressivement convertis à l’islam entre le 11ème et le 17ème siècle. En mandarin, Xinjiang signifie tout bonnement « nouvelle frontière ». Au 18ème siècle, la dynastie chinoise Qing conquiert une partie de la région ; et en 1949 la République populaire de Chine parachève le travail, après des décennies de luttes d’influence dans cette zone au carrefour des civilisations. Russie, Inde (Cachemire), Pakistan, Afghanistan, Mongolie, Kazakhstan, Kirghizistan, Tadjikistan sont autant de frontières avec le Xinjiang, dont nombre sont encore disputées.
Au XXIème siècle, la coïncidence de deux mouvements de fond va faire basculer le sort du Xinjiang :
- d’une part, la montée en puissance du séparatisme ouïghour auquel seront associées des attaques terroristes sanglantes perpétrées dans le Xinjiang et dans d’autres régions chinoises. Pékin répondra par une démonstration de force sans équivoque.
- d’autre part, l’ambition numéro 1 du président actuel Xi Jinping, d’incarner son projet de « belt road initiative », alias les nouvelles routes de la soie commerciales, au sein desquelles la position géographique du Xinjiang lui confère un rôle absolument essentiel.
Ainsi, une présence policière et militaire écrasante prévaut, notamment dans et aux abords des plus petites villes : des postes de police en nombre, des patrouilles, des contrôles renforcés dans les gares, des barrages à l’entrée des villes, des checkpoints pour rentrer dans certains quartiers, des gardes et des portiques de sécurité dans chaque hôtel voire boutique.
Enfin, il est à noter que le régime est accusé d’avoir mis en place :
- des camps d’internement / de rééducation où seraient enfermés 1 à 3 millions de ouïghours.
- un système perfectionné et massif de surveillance de la population destiné à repérer tout comportement suspect (au nombre desquels avoir une consommation électrique excessive, ne pas utiliser sa porte principale, parler avec des personnes résidant à l’étranger via WeChat ou pire y séjourner soi-même…).
Entre temps, la part des Ouïghours dans la population de la région est passée de 90 à 45%.

Hami (1j) – une glaçante mise en jambes
Nous pénétrons au Xinjiang en provenance de la province du Gansu, après avoir pris le TGV dans une gare au mileu de nulle part. Nous sommes en compagnie de deux néo-zélandais rencontrés à Dunhuang.
Hami restera probablement la ville dans laquelle la présence policière aura été la plus étouffante. Dans le centre, des patrouilles un peu partout, des policiers en faction devant leur guérite individuelle. Des commissariats sécurisés aux intersections … c’est stupéfiant.
Arrivés en gare de Hami, nous sommes filtrés après les portiques de sécurité et priés de présenter nos passeports (ce sera le cas dans chaque gare au Xinjiang). Deux policiers disparaissent dans une pièce hors de notre vue et ne reparaissent qu’après de longues minutes. On peut disposer. Sauf qu’une fois à l’extérieur (vingt mètres plus loins) nous sommes stoppés par un groupe de policiers nerveux auxquels nous ne sommes pas capables de donner les réponses qu’ils attendent (on ne nous y reprendra plus). Avez-vous un billet pour votre prochaine destination ? Non, pas encore. une réservation d’hôtel ? Non plus. Après une heure d’atermoiements, on finit par les convaincre de nous laisser rejoindre un hôtel repéré sur Ctrip, dans le quartier central. Ce dernier est totalement verrouillé de part en part et on ne passe que via un checkpoint pour les bagages / véhicules. Arrivés à notre hôtel, nos sacs sont à nouveau passés au scanner puis nous nous enregistrons au comptoir. Cela prend du temps, assez pour que voir débarquer dans la pièce 4 policiers, bientôt rejoins par 4 autres, qui nous questionnerons pendant une bonne heure.
On s’est ainsi aperçu que toutes nos données (y compris les photos prises aux différents checkpoints et nos numéros de téléphone chinois) étaient collectées dans une application dont les policiers disposaient sur leur smartphone. En tout, 3h de perdues par ces différentes interventions. A noter : selon des témoignages, les douaniers au Xinjiang n’hésitent pas à conditionner l’entrée des étrangers (arrivant par frontière terrestre) à l’installation d’une application espion sur leur smartphone. Entrer par une autre région chinoise (Gansu) nous a évité ce fâcheux désagrément.
Le lendemain, après 15 minutes de négociation pour quitter l’hôtel et un contrôle de police sur place par une patrouille passant par là… nous avons pu visiter le magnifique Mausolée des Rois Hami.
Dormir : Nous avons logé dans le Business district au Qianchang hôtel pour 80¥ / chambre double.
Manger : Nous avons testé un boui-boui juste en bas de l’hôtel.
Visiter : Mausolée des Rois Hami. 18¥ étudiant, 35¥ prix plein. Ouverture à 9h30
Turfan – oasis de paix sous un écran de fumée (3j)
Depuis Hami, le train nous porte jusqu’à la grande ville de Turfan. Nous sommes contrôlés à la gare, mais sans zèle. La ville est constituée de longues artères et on peine à distinguer le centre du reste. Ca semble être la règle au Xinjiang, les magasins sont gardés par un vigile (souvent d’un certain âge déjà) équipé d’un tapis roulant pour scanner les affaires et de boucliers anti-émeute.
L’ambiance dans la ville est moins tendue qu’à Hami. On en oublierait qu’on se trouve au Xinjiang, si ce n’est pour la fermeture du marché de nuit pourtant renommé, les checkpoints à la sortie de la ville, et la destruction des quartiers ouïghours en périphérie. On loge d’ailleurs dans la seule auberge de jeunesse de Turfan, qui se trouve être dans ce qu’il reste d’un quartier ouighour. Il y a beaucoup de ruines et de poussière. On apprendra que l’auberge était en passe d’être détruit lui aussi. La désolation nous gagne. Heureusement, les visites alentour sont fantastiques.
On a été scotché par deux ruines de cités antiques, habitées du 4e au 14 siècle : Jiaohe à 12km de Turfan (20¥ en taxi) et Gaochang (30km de la ville) : le décor naturel qui les entoure et leur caractère très préservé impressionnent – ici pas de ravalement de façade majeur contrairement à beaucoup trop d’autres sites !
Les « flaming mountains » en arrière plan de nos visites autour de Turfan, nous ont effectivement enflammés.
A Turfan et environs la culture ouighoure subsiste, à plusieurs titres : de manière assez classique : au bazaar, au minaret du bien commode Emin (général qui se joignit aux Qing pour combattre des envahisseurs) et dans le charmant petit village traditionnel de Tuyoq – avec notamment une invitation à prendre le thé par un commerçant énergique.
Dormir : DAP hostel (150¥ la chambre double) un peu cher, mais vraiment super : décoration, possibilité de rencontrer des gens, d’organiser des excursions avec eux… L’hostel va supposément fermer cependant car il est dans un quartier ouïgour en destruction.
Manger : A défaut du défunt night market… près du « uygur bread and noodles » de maps.me, il y a des gargotes avec des pâtes en pot, délicieuses.
Visiter : On a partagé avec des voyageurs néo-zélandais de notre auberge une voiture (500¥ la voiture) pour visiter les alentours de Turfan : les ruines de la cité antique de Gaochang, le village de Tuyoq, et les caves de Bezeklik.
Ürümqi – capitale sinophile du Xinjiang (1j)
Capitale du Xinjiang, Ürümqi est une très grande ville, ce dont on prend la mesure dès l’arrivée en train, la gare se trouvant assez loin du centre. Au fil des années, le gouvernement central a mis en œuvre des mesures fortes pour inciter les chinois Han à s’installer au Xinjiang. La politique de l’enfant unique n’y était typiquement pas appliquée. Aujourd’hui, plus de 90% des dirigeants de la région autonome ouighoure du Xinjiang sont de filiation Han, tant et si bien que la région ne semble plus avoir d’ « autonome » que le nom. Ceci étant, Ürümqi a aussi la capitale la plus « continentale » au monde – c’est-à-dire la plus éloignée de la mer.
Avec Turfan (l’autre grande ville), Ürümqi est la seule ville où nous serons contrôlés uniquement à l’arrivée à la gare.
Ürümqi a l’apparence d’une très grande ville chinoise typique, avec des petites touches Ouïgoures de ci et de là :
- En porte-étendard de la culture Ouigour le bazaar (lui aussi filtré par des portillons de sécurité) ! Peut-être un peu trop ordonné pour un bazaar… Mais beaucoup de Ouïgours s’y baladent. Et surtout dansent sur la grande place au rythme d’une musique envoûtante. Une scène enthousiasmante même si on peut redoute un folklore orchestré à dessein.
Pour en apprendre plus sur la culture Ouïgoure on a visité le musée du Xinjiang (gratuit). On a bien apprécié les artefacts du musée. Et puis surtout ça nous a permis de bien nous remettre en tête – à coup de grands panneaux explicatifs ô combien subtils et peu répétitifs – que « le Xinjiang a depuis longtemps une relation étroite avec l’empire Chinois et qu’il a été fortement influencé / a bénéficié de son exposition à la culture chinoise au sens large ». En résumé, le Xinjiang c’est la Chine, et ce depuis longtemps. Les Han qui visitaient le musée avaient l’air assez convaincus naturellement.
Autre attraction, plutôt Han cette fois-ci, la pagode Hongshan (gratuite) qui se tenait auparavant isolée sur le haut d’une colline, et qui est maintenant intégrée dans une sorte de parc… offrant une belle vue sur la ville.

Dormir : Bestway Hotel Urumqi (150¥ for 2) via Booking.
Se déplacer : Urumqi a un double système de bus, une partie, le BRT, en extérieur fonctionne presque comme le métro / tramway et une autre correspond aux bus normaux.
Kuqa – une beauté sous sédatif (2j)
Nous arrivons à Kuqa avec le sympathique train de nuit en provenance d’Ürümqi. Le train semble être un espace de liberté recouvrée hors des prisons à ciel ouvert que sont les villes du Xinjiang. On peut interagir avec les autres passagers (dans les limites de notre mandarin balbutiant).
Vient l’étape la plus glaçante de notre voyage : la visite de Kuqa, et notamment la vieille ville ouïghoure. A tel point qu’on a préféré passer notre deuxième journée retranchés dans notre chambre.

Kuqa est une ville ouïghour incontournable et magnifique, traditionnellement. Chevillés à notre guide Lonely Planet, c’est ainsi qu’on se la figure.
Mais la réalité est tout autre. Les rues de la vieille ville sont vidées de leur population et de leur vitalité. Il y a des barbelés, des checkpoints et des barrières à certains endroits et une section semble être carrément transformé en zone militaire. Les portes fermées et cadenassées défilent les unes après les autres. Seules quelques personnes âgées déambulent ça et là, la mine fermée ….
La grande mosquée, jusque récemment lieu de culte actif – qui reste encore visitable – semble avoir été abandonnée du jour au lendemain. Les pièces attenantes sont poussiéreuses et pleines de débris ; nombre d’oiseaux morts jonchent le sol. Nous sommes usés. Les policiers -en patrouille ou en faction, même combat- nous arrêtent systématiquement, et l’un d’entre eux vérifie même nos photos.
Dormir : Le Fandian Kuche (affilié au Grand Kuche Hôtel) pour 170¥ la nuit.
Visiter : Par contre, il est possible d’aller au canyon à proximité via une agence (mais vous serez parait-il suivis par la police de bout en bout).
Aksu et Hotan (2j) – des portes d’entrée sordides au désert du Taklamakan
Deux villes dont nous n’avons rien pu voir, ou presque, sinon le désert du Taklamakan qui les sépare. On se consolera en se disant que l’on était un peu venu ici pour cette route trans-désert unique. Cette dernière s’étend à perte de vue et file au travers de la deuxième plus grande étendue de sable au monde : le désert du Taklamakan. En traversant le désert, on peut rejoindre la partie sud de la route de la soie chinoise, région à très forte identité ouïghoure qui fait encore plus les frais de la surveillance chinoise dans la région.
Partis à l’aube de Kuqa, nous arrivons à Aksu prêts à en découdre, car on nous a prévenu qu’on risquait de nous forcer à quitter la région en prenant un train vers le terminus du Xinjiang : Kashgar. A Aksu, il n’y a, à notre connaissance, aucun hôtel qui a autorisation de loger des étrangers. Arrivés en gare d’Aksu, un policier nous isole pendant une heure et remplit un formulaire en tentant tant bien que mal de déchiffrer nos passeports.
Puis un autre policier nos emmène guère plus loin à la caserne, où son chef nous sermonne : la ville nous est interdite. On explique être simplement de passage car on souhaite prendre un bus trans-désert, mais il ne peut pas le concevoir comme une aventure en soi… Il tente de nous imposer de prendre le train mais devant notre obstination pour ce désert, il nous escorte finalement dans un taxi (entre VIP et prisonniers) direction la gare de bus. En traversant Aksu dans notre prison à 4 roue, on se sent en terre interdite … la ville est laide et en proie à de vastes travaux dont on n’ose imaginer la nature. A la gare de bus, le policier en faction a la présence d’esprit de nous laisser acheter nos billets avant la traditionnelle confiscation provisoire de nos passeports pour passage au peigne fin.
10h30 de bus plus tard (dont 2h30 de contrôle à raison de 6 check points dont certains équipés de sas biométriques), des étendues de sable à n’en plus finir, nous voici à Hotan.
Jadis (il y a encore quelques années) ville ouïghoure bouillonnante, avec des vestiges de la route de la soie orientale… elle est devenue l’ombre d’elle-même. Plus question d’excursion dans le désert voisin seul, ni de visiter l’attraction principale – le mausolée de Mazar – dont des policiers bloquent l’entrée selon des témoignages de voyageurs (et qui a été détruit et rayé de la carte selon toute vraisemblance). Même le musée était fermé.
Nous avons la sensation de vivre dans un jeu vidéo d’infiltration à devoir ruser et se fondre dans la foule pour éviter la police et ses contrôles systématiques des badauds n’ayant pas l’apparence de Hans, si bien que nous nous sommes aventurés à quelques encablures de notre hôtel, pas plus.

Dormir : Yuxi hotel (180 Yuan sur ctrip
Transport : Train de Kuqa à Aksu : 6h58, durée 3h, 40,5 Yuan
Bus trans-désert depuis Aksu-Hotian : départ à 12h30 de la gare de bus de Aksu (6 à 10 heures de route et 150 Yuan). Pas de départ possible depuis Kuqa
Kachgar (5j) – et la vie reprit ses droits
Kachgar, c’est le rayon de soleil qui a éclairé notre fin de séjour dans le Xinjiang. Malgré la destruction visible des parties Ouïgoures authentiques de la ville (à cause des tremblements de terre selon les autorités…), il subsiste une nouvelle vieille ville pleine d’attraits. On y a largement flâné, s’arrêtant occasionnellement pour déguster du Pollo ou de la pastèque tranchée !
Des petits détails sympa :
- les anciens portant tous la doppa confortablement adossés dans les salons de thé et engagés dans des discussions sans fin…
- Une mosquée telle une ruche en activité à la sortie de la prière
- Des sorties d’école d’enfants ultra enthousiastes à l’heure du Xinjiang (même si tout le territoire chinois est à l’heure de Pékin officiellement, le soleil du Xinjiang a 2h « de retard »)
- Des beaux étals de pain, de fruits secs
- Des barbiers dont la rue est le salon de coiffure
- Un « Bazaar du dimanche » – qui se tient tous les jours – bien en activité
Ce qu’on a le plus apprécié c’est de :
- Flâner dans les deux parties de la vieille ville, notamment au coucher du soleil,
- Visiter la mosquée centrale juste après la prière du vendredi (bien que bardée de caméras)
- Faire un tour au « livestock Market » le dimanche matin, puis au Bazaar du dimanche

- Et surtout faire notre première visite totalement par hasard au superbe mausolée Yusuf Khas Hajib (un poète ouïgour du 11e siècle) directement dans la rue derrière le parc du peuple !
Si la vie a repris ses droits dans la « nouvelle vieille ville » de Kashgar, il ne faut pas se leurrer : tout ceci est en partie une mise en scène destinée à contenter les touristes venus visiter cette ville mythique. L’authentique vieille ville a été détruite en 2008 et ses habitants chassés ; étonnamment on peut toujours s’approcher des ruines.
On a aussi passé pas mal de temps à préparer notre passage de frontière vers le Kirghizistan 🇰🇬 par la passe d’Irkechtam ! Un passage de frontière épique, d’une beauté fascinante à travers des centaines de kilomètres de route aux confins du Tian Shan. Harassante aussi avec les dizaines de contrôles policiers sur la route, la fouille de nos bagages et de nos photos.
Voilà ce qu’on nous avons vu au Xinjiang. Outre les magnifiques vestiges du passé et la situation géographique incomparable, ce que l’on a découvert nous a surtout alarmé. La quasi absence d’adultes entre 20 et 60 ans, la fermeture des marchés / bazaars, l’emmurement et la destruction fréquente des quartiers ouïghours (remplacés par des bâtiments nouveaux donnant l’aspect d’une ville chinoise classique), les barrières, les barbelés et les mastodontes blindés de la police partout, la destruction – directe ou par abandon – des lieux de culte.
Le contraste entre les promesses du Lonely Planet et la réalité de 2019 est saisissante.
Plus d’images et vidéos du Xinjiang sur cette sous-section Instagram (les commentaires sont édulcorés car nous c’était plus ou moins en direct)
Conseils généraux pour les voyageurs au Xinjiang : il est certain que vous vous ferez arrêter fréquemment en gare. Plus fluidifier le processus : repérez systématiquement un hôtel et de préférence, réservez.
Logement : On a beaucoup utilisés l’application ctrip. D’abord parce qu’elle propose davantage d’options (parfois même ce sont les seules) et parce qu’elle intègre un live-chat où on peut leur demander de contacter un établissement pour vérifier que les étrangers y sont bien acceptés – ce qui est très loin d’être acquis au Xinjiang
Transports : train facile et rapide, contrôles policiers systématiques, pensez à toujours acheter le billet pour l’étape d’après aussitôt débarqués en gare, quite à le faire changer par la suite (gratuit); ne pas hésiter à prendre le taxi en ville pour être plus discret.
Pour finir, un peu de douceur